Le 6 novembre 2024 se tenait au Havre un colloque sur la low-tech pour la transformation des entreprises, co-organisé par Le Dôme et porté par un ensemble d’acteurs nationaux. Retour en vidéos sur les temps forts de cette rencontre.

Parti d’initiatives citoyennes et autonomistes, le mouvement low-tech trouve depuis quelques années de l'écho chez les acteurs économiques. Il constitue un levier puissant pour adapter les organisations à un monde sous contraintes devenu plus incertain.

Dans le cadre de sa mission d’animation du réseau régional low-tech, Le Dôme a co-organisé un colloque professionnel. Acteurs économiques (CPM Industries, le cabinet de conseil "Goodwill management", Orange Innovation, ...), établissements publics (ADEME, Le Havre Seine Métropole, ...) et structures académiques (École des Mines de Saint Étienne, université de Technologie de Troyes, Conservatoire national des Arts et Métiers) y sont venues de toute la France pour découvrir en quoi l’approche low-tech dessine une autre innovation technique à l’échelle des organisations.

VERS LA NEUTRALITÉ CARBONE EN 2050

La journée a démarré avec un exercice de prospective par l’Agence française de la transition écologique (ADEME) : les scénarios de neutralité carbone en 2050.

Le défi est de taille : décliner les futurs possibles, entre croissance verte et frugalité, tout en interrogeant les rôles de la technologie et des échelles de gouvernance dans une France neutre en carbone. La low-tech y est présentée comme un levier puissant pour transformer les systèmes, en construisant de nouveaux imaginaires frugaux et questionnant le bon niveau de sobriété pour la transition.

UNE RÉALITÉ ÉCONOMIQUE EN NORMANDIE

Une session croisée a permis de montrer la pertinence de la démarche pour les acteurs économiques. Dans l’industrie avec des initiatives low-tech sur les véhicules légers intermédiaires (VeLIs) : le Waylibus, vélo collectif à assistance électrique pour le ramassage scolaire des enfants, et le projet Vhelio, un vélo solaire Open source facile à assembler dans un modèle novateur d’usine distribuée.

À l’échelle des territoires, c’est la Ville d'Argentan qui inspire avec sa politique de gestion “frugale” : infiltration des eaux, autoconsommation d’énergie, bâtiments publics en ventilation naturelle, etc. Côté région, une présentation du réseau normand par Ilan Vermeren, Chargé d'animation du réseau régional low-tech, qui a partagé sa feuille de route territoriale et son identité après 10 mois d’existence.

UNE DYNAMIQUE GRANDISSANTE

Cet évènement réussi confirme la Normandie comme “hotspot” de la low-tech en France, avec un engouement du tissu économique & académique réel sur ses perspectives à l’échelle des territoires. Le réseau régional animé par Le Dôme, avec le soutien de l’Agence régionale de la transition écologique (ADEME Normandie) et de la Région Normandie, construit le projet collectif avec une philosophie inclusive, n’hésitez pas à entrer en contact !

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