Méditer et apprendre l’anglais pour vieillir en bonne santé
Publié par CNRS Délégation Normandie, le 9 mars 2022 1.1k
Cassandre Palix est doctorante au laboratoire de Physiopathologie et Imagerie des troubles Neurologiques (PhIND), à l’Université de Caen Normandie. Elle étudie l’impact de l’entrainement mental à la méditation ou l’apprentissage de l’anglais sur le vieillissement.
Aujourd’hui, il est possible d’évaluer l’état de santé globale d’une personne et comment elle évoluera dans trois à cinq ans. Cette mesure a un nom : la charge allostatique. Elle prend en compte quatre grandes fonctions physiologiques : le système cardiaque et respiratoire, le système immunitaire, le système métabolique et le système neuro-endocrinien. Au-delà de construire et comprendre cette mesure, il faut pouvoir agir dessus et la modifier pour vieillir en bonne santé. Un entraînement mental comme la méditation et l’apprentissage de l’anglais sont deux pistes explorées dans le laboratoire de Cassandre. Pour analyser l’effet de ces entraînements mentaux sur la charge allostatique et le vieillissement en général, la jeune chercheuse compare différents groupes de personnes, âgées de 65 à 80 ans : ceux qui méditent, ceux qui apprennent l’anglais et un groupe appelé « contrôle » qui ne pratique pas d’entraînement. Par la suite, à l’aide de données de neuro-imagerie acquises au laboratoire, Cassandre étudie les liens entre la charge allostatique et la structure et le fonctionnement du cerveau. Elle analyse aussi les liens avec la cognition à partir de données statistiques.
Cassandre Palix est l'une des ambassadrices du programme "Réflexion.s" imaginé par Normandie université, Le Dôme et le CNRS Normandie. Elle anime le compte du 14 au 20 mars 2022.
Son parcours
2014-2015 : Première année commune aux études de santé (PACES)
2015 : Passerelle pour entrer en Licence 2 de biologie
2016 : Licence 3 au Canada
2017-2018 : Master neurosciences parcours « neurosciences cellulaires, moléculaires et intégrées »
2019 : Première année de doctorat
Crédits photos : Normandie université / A. Bonin (DR)