13 janvier 2020. Il est 10h30, la 4ème édition de la Semaine Intensive vient de commencer au Dôme. L’objectif de cette année pour les élèves de l’ENSICAEN et du DUT information-communication : sauver la terre...ou la détruire, avec une idée dystopique et une autre utopique. Tel est le but du Collapsathon. Après un tirage au sort mouvementé, c’est finalement sur le thème de l’énergie que travaillera le groupe numéro 4, pendant une semaine. Après des débuts hésitants, les idées commencent à fuser, avec une tendance plutôt machiavélique.  

11h30 : une idée se démarque. Un outil d’aide à la gestion et à la décision pour les chefs d’entreprise. Le but ? Exploiter au mieux les ressources énergétiques, optimiser leur exploitation, perdurer dans le temps et étendre l’empire des plus grands chefs d’entreprise.  L’outil permet à tout magnat de l'énergie de trouver la meilleure façon de se développer en faisant face à la politique locale, l’opinion publique, les lobbys et bien d’autres. 

Un déclic écologique 

Vient ensuite le moment de trouver un nom. Un brainstorming intensif et quelques votes plus tard, c’est finalement Pow’earth qui fait l’unanimité et portera le projet de l’équipe 4, désormais renommée Terre’minator.  Pendant que les futurs ingénieurs développent l’aspect technique, les deux étudiantes en communication se chargent de réaliser la partie rédaction afin de présenter au mieux le projet. 

Les échanges sont nombreux entre les deux filières. “C’est intéressant de travailler avec des personnes qu’on ne connaît pas forcément. On doit s’adapter à eux et leur expliquer des termes techniques car elles ne les connaissent pas vraiment.”  témoigne Florian.  Mais derrière cette idée dévastatrice et peu favorable à un avenir écologique, un réel problème est soulevé. Comment allier préservation des ressources énergétiques et quête effrénée du bénéfice ? 

Augmentation des températures, pluies diluviennes, incendies continus… Les signes ne trompent pas. Dans un monde capitaliste, tourné vers la recherche du profit, les conséquences écologiques passent au second plan. Cependant, les différents sites de production énergétiques sont de plus en plus exploités pour répondre à une demande mondiale croissante. L’énergie constitue donc un enjeu économique majeur. D’autant plus que c’est un moyen de pression incontournable qui permet aux grands de ce monde d'asseoir leur pouvoir sur des régions entières.

Retour au Dôme, les doigts pianotent sur les claviers, les feuilles du PaperBoard s’arrachent et les formules mathématiques couvrent les murs. Le codage peut alors commencer.  L’ambiance a beau être studieuse, elle n’en reste pas moins agréable. Des liens se créent entre les différents groupes.  Les défis de l’équipe communication transversale sont là pour souder les équipes. Concours de recettes cannibales et défis photos font partie des activités proposées aux participants.  “Le travail d’équipe, penser ensemble à un projet commun c’est vraiment intéressant” confie Alban étudiant-ingénieur à l’ENSICAEN. 

Le travail d'équipe, toute une organisation 

Une organisation stricte est de mise pour une productivité maximale. L’outil imaginé est en effet complexe et nécessite une répartition des tâches minutieuse et une efficacité inflexible. Coordination et rigueur sont les maîtres-mots. 

Vendredi 17 janvier. À l’approche de la présentation devant les professeurs, le stress monte. C’est cependant l’occasion de prendre en note les remarques pertinentes en vu de la présentation de lundi soir à l’ENSI. Lors de cette soirée, tous les projets seront exposés devant un jury, avant d’élire le meilleur. 

Alors qui sera le grand gagnant ? Restez connectés sur EchoSciences et sur les #SI2020, #COLLAPSATHON, #semaineintensive pour le savoir et suivre l’actualité des autres groupes.