Semaine Intensive 2019 : Level 3, adversaires ou alliés ?

Publié par Semaine Intensive, le 16 janvier 2019   3.9k

Étudiants ingénieurs, étudiants communicants, étudiants graphistes... tous doivent travailler ensemble dans le cadre de la Semaine intensive 2019 organisée par l'ENSICAEN au Dôme, en partenariat avec Normandie Aménagement et Caen la mer Habitat. Travailler collectivement est un des enjeux de cette semaine. Immersion au sein des équipes...

"C'est notre projet à tous"

Les étudiants se connaissent seulement depuis 48 h mais semblent déjà avoir trouvé un équilibre de travail et une réelle cohésion de groupe. La communication dans un groupe de plus de dix personnes n'est pas toujours facile. Il est essentiel de trouver des moyens pour s'entraider et faciliter le dialogue. Les étudiants organisent donc tous les jours des réunions d'équipe où chacun prend compte des remarques et y travaille. 

« Tout le monde est impliqué, c'est notre projet à tous » Julian Easterly, étudiant à l'ENSICAEN et Célie Degrenne, étudiante en Information et communication à l'IUT de Caen.


Dans les groupes, chaque membre peut donner son avis, il y a une véritable convergence des idées et tout le monde se sent impliqué dans le projet. Collaborer avec des personnes d'horizons professionnels différents est un des points forts de cette semaine intensive. « Je m’intéresse au design et c'est intéressant de voir comment ils travaillent. Travailler avec d'autres personnes qui ne sont pas dans le même domaine ça apporte une autre dimension au projet » rapporte Romain Silvestre en troisième année d'apprentissage à l'ENSI Caen.


Une bonne collaboration c'est aussi se repartir les tâches. L'organisation est faite par tous les membres de l'équipe. Ils ont tous pris leurs marques dès le début, « on a laissé faire à chacun ce qu'ils savaient faire ». Être dix dans une équipe c'est apprendre à s'écouter et s'observer les uns les autres. « Le groupe informatique m'impressionne, ils sont tous à fond et il savent ce qu'ils veulent. », « Les rôles ont été réparti dès le début, tout le monde sait ce qu'il a à faire et ce qu'il veut » Olivier Lecomte et Matthias Duchemin, étudiants à l'école Brassart.


Qui dit semaine intensive dit rythme effréné... 

Certains ont l'habitude de travailler dans la rapidité, pour d'autres, réaliser un projet et travailler en groupe pendant une semaine est un véritable défi. « D'habitude on doit réaliser une charte graphique en plus d'une semaine et là c'est en quelques heures » confie Mattias Duchemin, étudiant à l'école Brassart. Pour Anthyme, en deuxième année à l'école Brassart « C'est le tout qui rend la semaine si intensive. Ce sont toutes les petites tâches qui s'accumulent ». Certains redoutaient de savoir si le contact allait bien passer entre les étudiants et si chacun allait trouver sa place. « La chance de travailler avec des gens qui ont déjà acquis une certaine maturité professionnelle fait que ça s'est très bien passé dès le début » souligne Mehdi Alouache, étudiant à l'ENSI Caen. 



Pour une meilleure organisation, un des points importants est de « veiller à ne pas se disperser sur plusieurs choses. Les mentors et les coachs nous ont aidés » souligne Vincent, apprenti à L'ENSI Caen.  De plus, les étudiants apprennent à ne pas baisser les bras « Chaque jour on doit se remettre en question mais on se relève toujours plus fort » Paul Picard, étudiant à l'école Brassart.


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Crédits : Semaine intensive