Bioplastique, biofantastique : le vrai, le faux, le flou

Peut-on compter sur les bioplastiques et les matériaux biosourcés pour remplacer le plastique ? Ce mardi 17 octobre, venez interroger des spécialistes sur l’impact des plastiques et de leurs composites sur l’environnement et sur les alternatives imaginées. Contribuez aux premières étapes d’une recherche scientifique participative.

Il contamine tout. Le plastique est partout. Dans nos océans, nos sols, nos corps et l’air que nous respirons. Décrit comme “la plus grande pollution de tous les temps”, un rapport de l'ONU estime qu’en seulement 65 ans, nous avons produit 9 milliards de tonnes de plastique.

Pour lutter contre cette pollution invasive, plusieurs pistes se fondent sur des comportements de production et de consommation plus responsables, du réemploi, un recyclage plus systématique et mieux encadré et une meilleure maîtrise des cycles de vie des produits. D’autres misent sur un arsenal d'alternatives plus “durables” : les bioplastiques, les plastiques biosourcés, biocomposites biodégradables ou oxo-dégradables, … Sont-ils trop “bio” pour être vrais ?

Flous et mal définis, ces termes cachent des origines et des propriétés de fin de vie bien différentes. Techniquement, un bioplastique peut désigner à la fois un plastique d’origine 100% renouvelable, partiellement renouvelable, ou encore biodégradable. De surcroît la notion de biodégradabilité peut aussi s’avérer trompeuse puisque les conditions de dégradation de la plupart des plastiques et bioplastiques surviennent très rarement naturellement. Alors, à qui et à quoi se fier ?

Parmi les alternatives envisagées, les matériaux biocomposites (à base de bioplastique et de fibres végétales comme le chanvre et le lin) séduisent grâce à leurs propriétés techniques et surtout du fait de leur meilleur bilan environnemental par rapport aux matériaux composites traditionnels. Il attire l’attention des secteurs du transport, de l’aéronautique, du mobilier ou encore de la construction. Mais sera-t-il suffisant face à la hauteur des enjeux climatiques et énergétiques ? Peut-on guérir le plastique par le bioplastique ?

PEUT-ON GUÉRIR LE PLASTIQUE PAR LE BIOPLASTIQUE ?

Lors de cette soirée animée par Le Dôme, plusieurs intervenant·e·s seront présent·e·s pour échanger leurs points de vues et éléments de réponses à vos questions dont : 

• Sylvère André, Ingénieur au Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE) ;
• Delphine Barbier, Enseignante-chercheuse chez Polyvia Formation ;  
• Joël Bréard, Enseignant-chercheur au sein du laboratoire “Aliments, bioprocédés, toxicologie et environnements” (ABTE) et Responsable scientifique du programme "Prosperity" ;
• Davy Duriatti, Responsable "Recherche et développement" du Groupe Depestele, premier producteur privé de lin en Europe qui développe notamment des fibres utilisée dans des matériaux composites.

Vous souhaitez vous impliquer dans ce programme ? Nous vous donnons rendez-vous le mardi 17 octobre 2023 à 19h au Dôme pour participer à la rencontre “Bioplastique, biofantastique : le vrai, le faux, le flou”.

Cette rencontre est organisée dans le cadre du programme de recherche participative "Des générations plastiques" et du cycle “Le vrai, le faux, le flou” développés en partenariat avec l’université de Caen Normandie. Elle bénéficie du label “Science avec et pour la société” décerné par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

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Informations, rendez-vous, restitutions et ressources, ... Suivez toute l'actualité du parcours "Des générations plastiques" dans notre dossier spécial.